Slow Crush - Aurora (2018)
Les voilà donc de retour, mais cette fois avec un album nommé Aurora et à la pochette renversante. Reste à voir si le contenu est à l'avenant ...
Déjà ça commence fort avec Glow, un morceau qui rappelle furieusement certains titres de My Bloody Valentine. Là on est clairement dans la noisy pop. Bon, lorsque le tempo ralentit fortement, je me suis demandé si ça allait faire comme dans l'EP avec de (trop) longs morceaux avec des différences de rythme marquées. autant le dire de suite, ce n'est pas le cas, seuls deux morceaux sur les huit de l'album dépassent les 5 minutes (pour un total de 34 minutes, un peu court d'ailleurs) alors que c'était le cas pour tous ceux de l'EP (4 morceaux pour un total de 22 minutes).
Bref, voilà une de mes réserves de l'EP levée.
Revenons donc au son, qui reste aussi fort sur le second morceau Drift avant de baisser un peu sur Tremble malgré quelques breaks faisant résonner les guitares (je vous laisse juger).
Un sentiment qui ne dure pas puisque c'est plus à Slowdive que m'ont fait penser les morceaux suivants, Aid and Abet et surtout Collide.
Je trouve que c'est sur la fin de l'album avec les chansons Beached et Aurora que le style propre de Slow Crush s'affirme le plus.
Une grosse présence rythmique avec une batterie très tonique, des lignes de basse intéressante et des guitares qui sonnent bien.
Le riff de Beached est vraiment accrocheur et certaines sonorités d'Aurora ne sont pas sans faire un peu penser à du Robin Guthrie.
Même si l'ensemble peut manquer un peu d'homogénéité, cela ne se ressent pas à l'écoute complète de l'album et s'il est dommage que Slow Crush n'ait pas encore vraiment trouvé son style, comme j'apprécie leurs influences, j'ai beaucoup aimé le résultat et Aurora est un album que j'écoute avec plaisir.
Commentaires
Enregistrer un commentaire