Critiques inutiles

Voici le premier album d'un groupe français (et même breton d'origine bien qu'ils soint désormais localisés à Nantes) bien que ça ne soit pas évident d'emblée, vu leur nom, The Slow Sliders , et le fait qu'ils chantent en anglais. Tout d'abord je tiens à remercier Merseyside qui me les a fait découvrir via un article dithyrambique qui ne pouvait que m'inciter à écouter cette Glissade Tranquille . Du coup que dire que cet article n'a pas déjà dit ? Déjà que même si c'est un premier album, le groupe a déjà de la bouteille puisqu'il existe depuis 2010. Pour avoir vu une vidéo presque d'époque, ils ont des influences jazz mais reconnaissent aussi l'influence de Mac Demarco (pour le style cool comme pour la musique) et que pour eux la qualité des compositions compte plus que l'organisation même des chansons. Cette qualité de la composition est d'ailleurs assez frappante à l'écoute de l'album car si le style général es

Estrons est un quatuor gallois (dont le nom signifie marginaux dans cette langue) qui vient de sortir son premier album, You Say I'l Too Much, I Say You're Not Enough . Bon, j'avoue ne pas me souvenir exactement comment je les ai découverts. Toujours est-il qu'il y a un titre qui avait dû m'intriguer au point de m'intéresser à leur cas ... Je dis ça parce qu'à la première écoute, je me suis quand même posé la question tant leur style ne correspond pas vraiment à ce que j'ai l'habitude d'écouter. Pour ma part je définirais ça comme de la pop garage avec une forte prédominance des guitares. A croire que l'électronique n'est pas encore arrivée du côté de Cardiff !!! Il suffit d'écouter l'intro du premier morceau, Lilac , pour s'en convaincre. Ce morceau tire même un peu sur le post-punk. il en est un peu de même pour la plupart des morceaux suivants. Pour ma part je les trouve meilleurs quand le tempo ralentit et que

J'avais déjà un peu parlé du groupe Ulrika Spacek sur ce blog lors de la sortie de leur second album; Modern English Decoration l'an passé. Il faut dire que ce groupe, formé en 2014, s'est montré assez productif dernièrement avec la sortie de leurs deux premiers albums en 2016 et 2017 et donc la sortie d'un EP cette année, Suggestive Listening , qui contient 5 morceaux. A la base cet EP est sorti pour le Record Store Day et était disponible en quantités limités en vinyles roses ou bleus. Pour ma part je me suis contenté du téléchargement via bandcamp. Pas trop de suprise avec No.1 Hum et Black Mould où on retrouve bien le son hypnotique des guitares et la voix éthérée caractéristiques du groupe. A noter la fin abrupte de Black Mould qui surprend un peu, tout comme le morceau qui suit, Freudian Slip , au son plus fuzzy et à la construction déroutante. J'avoue ne pas avoir accorché à ce dernier. Ensuite Lord Luck renoue avec le style du groupe mais de f

Suede fait partie de ces groupes que j'ai l'impression d'avoir toujours connus, en tous cas depuis que je m'intéresse vraiment à la musique. Pourtant je ne peux pas dire que j'en ai été un grand fan. Si j'ai bien eu Suede en musicassette, j'étais passé un peu à côté de Dog Man Star à l'époque, j'allais dire à leur grande époque, même s'il était difficile de passer à côté de chansons comme The Wild Ones pour un amateur en pleine  période britpop. En fait, c'est avec la sortie de l'album Head Music en 1999 que je me suis plus intéressé au groupe, allant même jusqu'à les voir en live à La Laiterie à Strasbourg (bon souvenir soit dit en passant mais peut être parce que j'étais bien accompagné). J'avais aussi acheté la compilation Sci-Fi Lullabies que j'avais aussi appréciée. Pourtant je ne les ai pas suivis et j'ai raté A New Morning ainsi que l'éclipse du groupe et les premiers albums depuis leur retour a

C'est par hasard, ou plutôt par hasards, que j'ai découvert Moodoïd, par le biais d'une émission un peu déjantée de France Inter passant le soir et écoutée dans la voiture. Et aussi à la mémoire de Morgane qui n'avait pas, elle, oublié son nom. Bref, poussé par la curiosité, je suis allé écouter l'album. On ne va pas se mentir, j'ai pas été emballé plus que ça par la première écoute mais pas rebuté non plus et il s'est finalement trouvé que cet album est plutôt addictif. D'ailleurs je me suis plusieurs fois surpris à avoir un morceau dans la tête après l'avoir écouté. Déjà, bien que pouvant être globalement qualifié d'électro, on y trouve aussi bien des influences allant du funk à la pop japonaise. Une de morceaux de l'album, Language , a d'ailleurs donné lieu a une version avec la chanteuse du groupe japonais Wednesday Campanella . Bref, pendant l'écoute de l'album, on peut se surprendre à penser à Prince ( Reptile )