Critiques inutiles

A Movement Of Return , ou AMOR pour les intimes, est un groupe français porté par Frédéric Parquet . Après un premier album, Half Sin Half Life , paru en 2015 qui m'a permis de découvrir le groupe (mais avec un certain retard) via bandcamp , il a remis ça en 2018 avec Completion , cette fois entouré de Charlie Poggio et Jeff Chardonnet . Le groupe est défini comme un projet électro pop shoegaze Français, mélangeant électro et guitares ... tout un programme !!! J'avais bien aimé et pas mal écouté l'album au moment de sa sortie au point que j'avais commencé une chronique ... restée en plan (il faut dire que ce n'est pas toujours évident de trouver des choses intéressantes à dire sur un disque et inutile de me dire que je n'y arrive pas toujours). Pourtant j'y reviens, peut-être parce que les écoutes de l'album de The Murder Capital et l'EP de Violentene m'ont un peu fait penser à cet album. Le premier pour les influences cold wave et la

Violentene est un duo basé à Ottawa et composé de Dani Mari au chant et de Roland Marckwort pour le reste. Après un premier EP paru en 2017 et nommé Denial , les voilà de retour avec un nouvel EP, Phantom Youth , plus orienté dreampop que le précédent. La référence qui vient le plus rapidement à l'esprit est les Cocteau Twins , surtout à cause des similitudes dans le chant (même si n'est pas Liz Fraser qui veut). Le groupe se réclame aussi d'autres influences dont The Cure , The Smiths , Slowdive , The Curve , bref que de bonnes références !!! L'EP commence avec le single Frozen Heart , au son résolument dreampop et qui fait mouche. Personnellement j'adore leur son de guitare (qui me rappelle d'ailleurs un peu celui de Fools Ferguson ) qui se marie très bien avec la voix sur ce titre. Avec Phantom Youth, le son prend une orientation plus synthwave un peu typée 80's, peut-être est-ce là l'influence de The Cure . L'ambiance est un peu pl

Décidément, le post punk est à la mode outre manche puisque, après Shame et IDLES en 2018 ou Fontaines D.C. en 2019, voici The Murder Capital avec leur premier album, When I Have Fears . Un titre qui a des références littéraires puisque ce n'est pas moins que le titre d'un poème de John Keats . Si la comparaison avec les Fontaines D.C. vient immédiatement, puisque les deux groupes sont des quintets venus de Dublin et ont visiblement des influences communes. D'ailleurs, l'accent de James McGovern rappelle celui de Grian Chatten , mais c'est vrai que les similitudes s'arrêtent là car le son de The Murder Capital est plus dépouillé et bien moins mélodique que celui des Fontaines D.C. D'ailleurs, l'album commence de façon assez abrupte avec For Everything et More Is Less , deux morceaux très typés post punk même si sur le premier, l'évolution après 3 minutes est intéressante. Mais à la différence des autres groupes cités, The Murder C