Disques aléatoires du mois - Février 2022

 Voici la suite de mes écoutes aléatoires commencées le mois dernier.

Et en cette semaine de chandeleur (au moment où j'écris ces lignes) on peut dire que le hasard à bien fait les choses.

En effet le nom « Chandeleur » provient à l’origine des « chandelles », traditionnellement utilisées à cette occasion. Dans les églises, elles sont bénies, viennent remplacer les torches et sont conservées allumées pour signifier la lumière, la pureté et éloigner le mal (c'était la minute pédagogique).

Et c'est assez en phase avec les paroles de la chanson titre du disque de la semaine qui est l'EP The Power Of Love de Frankie Goes To Hollywood (FGTH pour les intimes) paru en 1984 et issu de leur surprenant premier album, Welcome To The Pleasure Dome.

Sur la face A on trouve une version (très) longue, plus de 9 minutes de The Power Of Love, une version instrumentale se trouvant en face B, accompagnée de deux versions de The World Is My Oyster et de deux versions de Holier Than Thou.

Bon, on ne va pas se mentir, ce disque est loin d'être incontournable et n'apporte pas grand-chose.

La version de The Power Of Love est la version de base avec une plage instrumentale en plus au début mais rien de transcendant, tous comme les autres morceaux avec leurs références à Noël.

Reste que The Power Of Love est une super chanson avec un clip qui vaut son pesant de cacahuètes.

Changement de style mais pas trop d'époque avec l'album suivant. Il s'agit du quatrième album de la bande aux frères Reid, à savoir le Honey's Dead de The Jesus And Mary Chain.


Paru en 1992, il voit le groupe renouer avec son style du début, avec des murs de guitares et un poil de provocation comme sur Reverence, le morceau d'ouverture qui fut censuré à la radio et à la télé.

I wanna die come see paradise
I wanna die just like Jesus Christ
I wanna die just like JFK
I wanna die on a sunny day

Néanmoins, si le son est lourd, l'ambiance ne l'est pas et n'est pas sombre non plus et l'album est vraiment punchy et agréable à écouter. Je le trouve d'ailleurs bien meilleur que l'autre album que j'ai d'eux Darklands que j'ai aussi écouté du coup.

Et je pense que j'aurais vraiment pu accrocher à l'époque. Mais The Jesus And Mary Chain fait partie de ces groupes ou artistes que je connais sans connaitre, dont les noms et les pochettes me sont familiers et que pourtant j'ai raté à l'époque (il faut dire aussi que mon budget disque était bien plus limité et imposait des choix).

D'ailleurs la limitation de budget faisait aussi faire des choix de support et parfois acquérir des K7 audios plutôt que des vinyles ou des CDs.

C'est ce qui s'est passé pour le groupe suivant, The House Of Love, mais pas sur leur album éponyme de 1988, que je n'ai acquis que récemment mais en version deluxe.

Il s'agit bien de leur premier album paru en 1988 et non de celui toujours éponyme de 1989 qui a un papillon sur la pochette.

Après The Jesus And Mary Chain, on reste dans les artistes dénichés par Alan McGee pour son label Creation et "revendus" rapidement pour lui permettre de survivre.

Pour ceux que ça intéresse, je recommande son livre Creation Stories qui relate plein d'anecdotes y compris sur Guy Chadwick, le leader de House Of Love et ses envies de gloire.

La version deluxe de l'album comprend 3 CDs, ou l'album original il y a des singles, B-sides et autres remixes. On y trouve notamment plusieurs versions de Shine On, un de leurs morceaux les plus connus qui était prêt au moment de l'enregistrement de l'album mais qui a été mis de côté au détriment de Christine. Je trouve d'ailleurs qu'il y a d'autres morceaux plus intéressants comme Road ou Salome.

Bref, il y a de la matière pour les fans du groupe et avec les remixes, les morceaux live et autres versions alternatives, tout le monde devrait y trouver son compte surtout que l'album est agréable à écouter même si je préfère le suivant (aka celui au papillon).

Enfin ce mois plein de surprises se termine avec un album de 1984, le sixième album de Prince à savoir Purple Rain.

Je pense qu'il est inutile de préciser que je ne suis pas du tout un expert du kid de Minneapolis et c'est album est d'ailleurs le seul de lui que je possède. 

Déjà parce que c'est un picture disc en édition limitée que j'ai eu à vil prix aux soldes de la Fnac. 

Et aussi parce que c'est le seul album de Prince qui me rappelle des souvenirs à savoir une soirée de MDL à l'armée avec un Lulu Rodriguez qui reprend les paroles de la chanson titre ...

Honey, I know, I know
I know times are changing

 Quant à l'album en lui même, je connaissais trois morceaux, le premier de chaque face (Let's Go Crazy et When Doves Cry) et bien sûr le final (Purple Rain) mais ça ne m'a pas donné envie d'en découvrir plus sur Prince ou de voir le film car cet album est une BO.


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