Sound of confinement - Part 5
Déjà 28 chroniques pour presque autant de disques lors des quatre semaines précédentes.
Nous voici désormais à la 5e semaine de ce défi.
Alors c'est reparti ...
Pas de grosse surprise sur ce 8e album du groupe paru en 2005, on y retrouve le son inimitable du groupe avec ce mélange des genres qui est une de leurs marques de fabrique.
D'ailleurs le disque commence plus de façon pop, avec une prédominance des instruments à cordes, dont l'excellent Who's Joe en ouverture, avant voir la montée en puissance des claviers et boites à rythmes à partir de l'intro de Krafty et surtout de Morning Night & Day.
Et il faut aussi noter que le talent mélodique de New Order leur permet même de flirter avec le kitsch sans jamais s'y vautrer et qu'il y a toujours quelque chose à sauver dans chacun de leurs chansons et qu'ils ont aussi le don pour avoir des rythmiques aptes à enflammer les dance floors comme ici avec Jetstream ou Guilt Is A Useless Emotion.
A noter enfin que cet album est le dernier avec Peter Hook à la basse puisqu'il quittera le groupe l'année suivante.
Bon, je préfère dire d'entrée que suis loin d'être un expert ou même un amateur éclairé de ce type de musique.
Pourtant, je me rappelle avoir acheté cet album au moment de sa sortie plutôt séduit pas les singles et avoir été refroidi.
En effet, on est ici globalement plus proche de Da Funk que de Around the World pour parler des morceaux les plus connus.
A savoir que la plupart des morceaux sont électro purs et durs avec pas ou peu de paroles et pas mal de boucles sur des durées assez longues.
Et si on perçoit déjà l'intégration des influences funk et disco qui sont une spécificité du groupe, l'ambiance est plus radicale et moins accessible que dans leurs albums suivants.
Selon les morceaux, j'ai plus (Révolution 909, Phoenix, Fresh) ou moins (Rollin' & Scratching, Rock'n'Roll) apprécié.
Les clins d’œil de l'album sont aussi sympa comme le jingle radio sur WDPK 83.7 FM ou la liste des influenceurs sur Teachers.
Au final, je ne trouve pas l'album facile d'écoute comme peut l'être Random Access Memories par exemple mais comme précisé au préalable, c'est certainement parce que ce n'est pas le style qui me parle le plus.
Ce sera donc l'album Colors du multi-instrumentaliste américain Beck, paru en 2017. Ce n'est rien de moins que son 13e album studio.
Un album de Beck, c'est comme une boite de chocolats, on ne sait pas trop quel style de musique on va y trouver.
Avec Colors, c'est plus le style pop qui est mis en avant même si on trouve quelques orientations funk (Up All Night) ou hip hop (Wow) à l'occasion. Il se permet même d'intégrer dans l'album le remix d'une chanson de ... ce même album (Dreams)
C'est surtout un Beck plus libre (I'm so Free, Fix Me) et qui voit enfin la vie en couleurs. Ça change de l'image du Loser, le titre qui l'a fait connaître mondialement en 1994.
C'est d'ailleurs la chanson Colors que j'avais sélectionnée dans mon Sound of 2017.
En tous cas, même s'il est parfois un peu trop marqué par un style pop 80s, c'est un album plutôt entrainant et plaisant à écouter.
Un album marquant pour le groupe puisqu'il marque le retour de Skye Edwards au sein du groupe des frères Godfrey qu'elle avait quitté 7 ans plus tôt.
C'est un retour plutôt réussi puisque dès le morceau d'ouverture, Crimson, on se retrouve dans le son Morcheeba.
Bref, on est en terrain connu, peut être même trop. A croire que pour cette reformation, le groupe n'a pas voulu prendre trop de risque et rester dans un registre convenu.
On est ici plus dans la pop voire le lounge que dans le trip hop (hormis l'instrumental Mandala et Cut To The Chase).
Alors l'album est plaisant et presque reposant à écouter et comporte de bonnes chansons dont Recipe For Disaster mais n'est pas aussi marquant qu'ont pu l'être les premiers albums du groupe.
En tous cas, c'est bien dans cette configuration que le groupe est le meilleur.
J'avais déjà évoqué dans ce blog l'un des ces derniers albums, Il Francese. Il faut dire que le bonhomme est du genre prolifique puisqu'il sort au moins un album tous les deux ans.
Mais là c'est de Toboggan, son album de 2013 dont il va être question. Et même Toboggan Spécial puisque cette l'édition agrémentée en bonus de cinq morceaux live.
Ce Toboggan est loin des derniers essais pas forcément trop réussis du chanteur. Il est parti ici sur des compositions plus épurées, essentiellement acoustiques (guitare - clavier), ce qui est le style que je préfère chez lui puisque ça donne aussi plus de relief à sa voix et à sa poésie.
D'ailleurs, dès l'entame sur Il neige, on retrouve cette douce mélancolie qui lui est propre ainsi que ses influences provinciales.
D'ailleurs, les sons d'animaux ont la part belle (presque trop) dans différentes chansons.
Le début est réussi puisqu'il enchaîne ensuite deux autres très bons morceaux, Amour n'est pas querelle et Over and over.
Pour moi les meilleurs de l'album avec Belle et le surprenant J'ai tué parce que je m'ennuyais.
J'ai été moins séduit pas la comptine Le chat noir par exemple mais dans l'ensemble ça reste un excellent disque pour qui apprécie l'univers de Jean-Louis Murat.
Pas grand chose à dire d'un tel monument que tout le monde connait ou devrait connaître.
Car la bande du Sgt. Pepper propose bien plus que les très connues With A Little Help From My Friends et Lucy In The Sky With Diamonds dans ce qui peut être considéré comme le premier concept album de l'histoire du rock, à commencer par la diversités des sonorités proposées.
Au delà de celles citées ci-dessus, mes chansons préférées sont la touchante She's Leaving Home et la surprenante A Day In The Life qui clot l'album. Cette dernière n'étant rien de moins que la réunion de deux chansons inachevées, une de Lennon et l'autre de McCartney.
Un dernier mot sur la pochette ou derrière les Beatles en costume figurent 87 personnalités ayant marqué l'histoire du monde dans le plus pur style sixties.
Il s'agit bien entendu de la collaboration entre Etienne Daho et le groupe anglais Saint Etienne pour un mini album de 5 chansons, essentiellement des adaptations de titres de Saint Etienne et de Daho.
La chanson qui ouvre l'album et lui donne son nom est Reserection qui est un jeu de mots entre résurrection et érection et qui fait suite aux rumeurs de l'époque annonçant que Daho est mort du sida.
Pour être honnête, j'avais été déçu par ce disque à sa sortie car appréciant à la fois Daho et Saint Etienne, j'en attendais beaucoup, sans doute trop.
Si j'aime le groove (et la ligne de basse) du single Jungle Pulse, je ne trouve pas vraiment la voix de Daho adaptée à ce morceau.
Je n'ai pas non plus été emballé par X Amours. Heureusement la suit est bien meilleure avec Accident, version anglaise de Weekend à Rome même si la version He's On The Phone de Saint Etienne est moins lyriques, plus rythmée et je trouve réussie.
Et le final sur le Baiser Français est aussi très bien, dans un style qui colle plus à Etienne Daho.
A noter que ces titres ont été joués en live lors de la tournée Edendahotour de 2019.
Voilà qui boucle cette cinquième semaine mais puisque le confinement continue, ces chroniques vont se poursuivre aussi.
Donc rendez-vous dès demain sur Instagram pour un nouveau disque surprise ou la semaine prochaine sur le blog pour le récapitulatif complet avec les vidéos complètes des extraits.
Et d'ici là, restez chez vous !!!
Nous voici désormais à la 5e semaine de ce défi.
Alors c'est reparti ...
- Jour 1
Pas de grosse surprise sur ce 8e album du groupe paru en 2005, on y retrouve le son inimitable du groupe avec ce mélange des genres qui est une de leurs marques de fabrique.
So if you think that it won't get youIl est d'ailleurs intéressant de voir que ce sont plus les compositions pop qui ont ensuite trouvé leur place dans les lives du groupe dont la chanson titre qui prend un autre relief dans sa version remixée.
Well, think again friend 'cause it's not true
Et il faut aussi noter que le talent mélodique de New Order leur permet même de flirter avec le kitsch sans jamais s'y vautrer et qu'il y a toujours quelque chose à sauver dans chacun de leurs chansons et qu'ils ont aussi le don pour avoir des rythmiques aptes à enflammer les dance floors comme ici avec Jetstream ou Guilt Is A Useless Emotion.
- Jour 2
Bon, je préfère dire d'entrée que suis loin d'être un expert ou même un amateur éclairé de ce type de musique.
Pourtant, je me rappelle avoir acheté cet album au moment de sa sortie plutôt séduit pas les singles et avoir été refroidi.
En effet, on est ici globalement plus proche de Da Funk que de Around the World pour parler des morceaux les plus connus.
A savoir que la plupart des morceaux sont électro purs et durs avec pas ou peu de paroles et pas mal de boucles sur des durées assez longues.
Selon les morceaux, j'ai plus (Révolution 909, Phoenix, Fresh) ou moins (Rollin' & Scratching, Rock'n'Roll) apprécié.
Au final, je ne trouve pas l'album facile d'écoute comme peut l'être Random Access Memories par exemple mais comme précisé au préalable, c'est certainement parce que ce n'est pas le style qui me parle le plus.
- Jour 3
Ce sera donc l'album Colors du multi-instrumentaliste américain Beck, paru en 2017. Ce n'est rien de moins que son 13e album studio.
Un album de Beck, c'est comme une boite de chocolats, on ne sait pas trop quel style de musique on va y trouver.
Avec Colors, c'est plus le style pop qui est mis en avant même si on trouve quelques orientations funk (Up All Night) ou hip hop (Wow) à l'occasion. Il se permet même d'intégrer dans l'album le remix d'une chanson de ... ce même album (Dreams)
En tous cas, même s'il est parfois un peu trop marqué par un style pop 80s, c'est un album plutôt entrainant et plaisant à écouter.
- Jour 4
Un album marquant pour le groupe puisqu'il marque le retour de Skye Edwards au sein du groupe des frères Godfrey qu'elle avait quitté 7 ans plus tôt.
C'est un retour plutôt réussi puisque dès le morceau d'ouverture, Crimson, on se retrouve dans le son Morcheeba.
On est ici plus dans la pop voire le lounge que dans le trip hop (hormis l'instrumental Mandala et Cut To The Chase).
Alors l'album est plaisant et presque reposant à écouter et comporte de bonnes chansons dont Recipe For Disaster mais n'est pas aussi marquant qu'ont pu l'être les premiers albums du groupe.
- Jour 5
J'avais déjà évoqué dans ce blog l'un des ces derniers albums, Il Francese. Il faut dire que le bonhomme est du genre prolifique puisqu'il sort au moins un album tous les deux ans.
Mais là c'est de Toboggan, son album de 2013 dont il va être question. Et même Toboggan Spécial puisque cette l'édition agrémentée en bonus de cinq morceaux live.
Ce Toboggan est loin des derniers essais pas forcément trop réussis du chanteur. Il est parti ici sur des compositions plus épurées, essentiellement acoustiques (guitare - clavier), ce qui est le style que je préfère chez lui puisque ça donne aussi plus de relief à sa voix et à sa poésie.
D'ailleurs, dès l'entame sur Il neige, on retrouve cette douce mélancolie qui lui est propre ainsi que ses influences provinciales.
Le début est réussi puisqu'il enchaîne ensuite deux autres très bons morceaux, Amour n'est pas querelle et Over and over.
Pour moi les meilleurs de l'album avec Belle et le surprenant J'ai tué parce que je m'ennuyais.
J'ai été moins séduit pas la comptine Le chat noir par exemple mais dans l'ensemble ça reste un excellent disque pour qui apprécie l'univers de Jean-Louis Murat.
- Jour 6
Pas grand chose à dire d'un tel monument que tout le monde connait ou devrait connaître.
Car la bande du Sgt. Pepper propose bien plus que les très connues With A Little Help From My Friends et Lucy In The Sky With Diamonds dans ce qui peut être considéré comme le premier concept album de l'histoire du rock, à commencer par la diversités des sonorités proposées.
- Jour 7
Il s'agit bien entendu de la collaboration entre Etienne Daho et le groupe anglais Saint Etienne pour un mini album de 5 chansons, essentiellement des adaptations de titres de Saint Etienne et de Daho.
La chanson qui ouvre l'album et lui donne son nom est Reserection qui est un jeu de mots entre résurrection et érection et qui fait suite aux rumeurs de l'époque annonçant que Daho est mort du sida.
Pour être honnête, j'avais été déçu par ce disque à sa sortie car appréciant à la fois Daho et Saint Etienne, j'en attendais beaucoup, sans doute trop.
Si j'aime le groove (et la ligne de basse) du single Jungle Pulse, je ne trouve pas vraiment la voix de Daho adaptée à ce morceau.
A noter que ces titres ont été joués en live lors de la tournée Edendahotour de 2019.
Voilà qui boucle cette cinquième semaine mais puisque le confinement continue, ces chroniques vont se poursuivre aussi.
Donc rendez-vous dès demain sur Instagram pour un nouveau disque surprise ou la semaine prochaine sur le blog pour le récapitulatif complet avec les vidéos complètes des extraits.
Et d'ici là, restez chez vous !!!
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