Sound of confinement - Part 4
Le confinement se poursuit, et mon défi aussi.
Toujours un disque surprise par jour tiré au sort dans ma collection.
Il y en a déjà eu 22 lors des trois précédentes semaines.
En effet, avec le numéro 274, c'est du Wake Up! de The Boo Radleys dont je vais vous parler.
Si le quatuor de Liverpool existe depuis 1988 et a connu un succès d'estime en 1993 avec son album Giant Steps (considéré comme un des meilleurs albums de l'année par le NME, excusez du peu), c'est en 1995 avec Wake Up! que la consécration arrive.
Car il ne faut pas se fier à la pochette plutôt moche, cet album recèle une pépite, un joyau de chanson pop avec Wake Up Boo!
Le genre de chanson à écouter en boucle et qui donne la pêche !!!
Pendant longtemps je m'était contenté de cette chanson sa chercher à en écouter plus de ce groupe. C'est d'ailleurs le cas avec pas mal de groupe des 90s dont je découvrais les chansons sur les fameux Indie Top 20. C'est d'ailleurs amusant car à la fin de Wake Up Boo! j'ai de suite le souvenir de la chanson qui la suivait sur ma compilation de l'époque, Girlfriend in a Coma de The Smiths.
Bref, ce n'est que l'année dernière que j'ai finalement acheté ce disque de The Boo Radleys,trouvé d'occasion à L'Occase de l'Oncle Tom à Strasbourg, excellente adresse au demeurant.
Et je crois que je l'écoute pour la première fois à l'occasion de cette chronique, comme quoi cette sélection aléatoire est une bonne idée.
Revenons donc à ce Wake Up! Je pense que j'avais des attentes un peu trop élevées le concernant, espérant que la pépite du début en cacherait d'autres et ce ne fut pas le cas.
L'album est un savant mélange entre longues ballades (comme le final Wilder) et morceaux plus courts et punchy (comme Reaching Out From Here ou Twinside) et j'ai pour ma part préféré ces derniers.
Peut être aurais-je dû commencer par un album sans leur chanson iconique. A voir ou plutôt à écouter à l'occasion.
Pour ceux qui ne les connaitraient pas, The Jesus and Mary Chain est le groupe formé en 1984 deux frangins écossais, Jim et William Reid, qui ont largement inspiré le shoegaze et la noisy pop,excusez du peu !!!
C'est surtout leur premier album, Psychocandy, paru en 1985, qui est une référence.
Ils se sont un peu assagi depuis et cela se ressent dans Honey's Dead, paru en 1992 et quatrième album du groupe.
Il y a toujours une prédominance des guitares avec des riffs réussis et aboutis et je trouve que c'est lorsqu'ils laissent parler leur gros son qu'ils sont les meilleurs, comme sur Reverence qui lance l'album avec ses paroles polémiques(le morceau a d'ailleurs été censuré à l'époque).
Mais on trouve aussi sur l'album des ballades comme Almost Gold ou Good for my Soul, un style qui leur réussit moins.
Et des morceaux plus rythmés comme Rollercoaster ou Tumbledown.
Cet album est finalement un peu à l'image de son époque et donc le reflet de pas mal d'influences et de mouvements musicaux différents mais avec la patte des frères Reid.
Et avec mêmes des paroles de circonstance :
Cet EP, paru en 1991 fait partie des deux EP sortis par le groupe pour faire patienter leur label lors de l'interminable gestation de ce qui est pour le moment leur ultime album, Loveless.
La bande à Kevin Shields est alors en train de pousser encore plus loin les expérimentations musicales et sonores.
D'ailleurs le titre de l'EP est une référence à l'usage massif des tremolos et vibratos des guitares pour créer leur son.
On trouve dans cet EP quatre morceaux dont un seul, To Here Knows When, figure aussi sur l'album Loveless, mais la version est ici rallongée d'une partie instrumentale d'une vingtaine de secondes qui change le morceau.
Les autres morceaux, Swallow et son rythme vaguement Indien, Honey Power et Moon Song ne sont eux disponibles que sur cet EP et sur la compilation EP's 1988-1991 sortie en 2012.
Un EP qui donne un bon aperçu du son et de l'univers si particulier de My Bloody Valentine.
Et puisque je parle de shoegaze et de noisy pop, j'en profite pour signaler la sortie de Reel, le nouvel EP de Slow Crush, un groupe belge à qui j'ai déjà consacré quelques lignes sur ce blog.
Je trouve que leur son et leur style se bonifient.
En plus, ce disque existe en éco-vinyle alors si en plus c'est bon pour la planète ...
Il s'agit du troisième album du groupe virtuel fondé par Damon Albarn et Jamie Hewlett paru en 2010 après les succès rencontrés par Gorillaz en 2001 et Demon Days en 2005.
Si le style reste le même c'est à dire indéfinissable (mélange de pop, hip hop, électro, rap, ...) Plastic Beach est plus un concept album qui parle des méfaits de la pollution et du consumérisme (entre autres choses).
Ici point de gros tubes comme sur les albums précédents avec Clint Eastwood ou Feel Good Inc.
L'album fait plus la part belle aux featurings aussi divers que variés puisque ça va de Snoop Dogg à Lou Reed en passant par De La Soul ou des membres de The Clash, rien que ça.
Mais comme je l'avais à propos Humanz, trop de featurings aussi prestigieux soient-ils n'est pas forcément gage de qualité et en l’occurrence ça nuit un peu au son du groupe, le style des invités prenant souvent l'ascendant.
Cela dit, et malgré l'absence de gros tube, l'album est agréable à écouter, j'ai juste eu un peu de mal avec Sweepstakes.
Mais dans les morceaux qui restent plus dans le style Gorillaz/Albarn, il y a quelques moments bien sympathiques comme Empire Ants qui donne envie de découvrir le groupe Little Dragon.
Et bien sûr l'enchaînement entre un des singles plus pop, On Melancholy Hill et Broken.
Bref, ce n'est pas le plus réussi des albums de Gorillaz mais cela est peut être dû également au fait que l'idée est ici de raconter une histoire d'où cette qualification de concept album.
Je suppose qu'il n'est pas nécessaire de présenter The Four Horsemen et que tout le monde a déjà entendu l'un des groupes de trash métal les plus connus.
Donc Ride the Lightning est leur deuxième album paru en 1984 (8 autres suivront)
Il ne faut pas se fier aux quarante premières secondes de Fight Fire With Fire, c'est du très lourd, ça joue vite et fort.
Alors certes il y a ce que je n'apprécie guère dans le métal à savoir les voix aiguës (surtout au début de l'album) et les longs solos de guitare (Trapped Under Ice) mais il faut reconnaitre qu'ils savent y faire nos quatre cavaliers.
On trouve déjà ici leur talent pour des riffs qui tuent comme pour les ballades avec par exemple l'excellent Fade to Black qui allie les deux.
On peut noter aussi Escape et son refrain très rock.
Les paroles sont assez sombres même quand elles sont d'influence bibliques comme dans Creeping Death.
Enfin, l'album se termine sur un instrumental de plus de 8 minutes (il n'y a aucune chanson de moins de 4 minutes sur l'album) nommé The Call of Ktulu que j'imagine comme un hommage à Lovecraft (excellente influence soit dit en passant).
Ce fut donc le premier single issu de l'album (What's The Story) Morning Glory? sorti en Angleterre le 24 avril 1995, la grande époque de la guerre avec Blur. Single qui sera d'aileurs classé numéro 1.
Comme souvent avec Oasis, ce sont les B-Sides qui sont intéressantes dans les singles et les EPs et c'est encore le cas ici puisque, outre la chanson titre, on trouve une ballade à la guitare sèche Talk Tonight, un morceau plus rock Headshrinker et surtout Acquiesce qui aurait fait un excellent single.
C'est d'ailleurs pour cette dernière que j'ai acquis cet EP même si je préfère la version live que l'on peut entendre sur Familiar To Millions.
Pour la petite histoire, même si elle est chantée conjointement par les deux frangins Gallagher, elle ne parle pas d'eux.
D'ailleurs, Talk Tonight a été écrite suite à une de leur brouille lors de la tournée aux USA en 1994.
Enfin, petite remarque sur la pochette qui est une photo de Cromford Station (Derbyshire) qui a été prise en noir et blanc avant d'être peinte à la main pour lui donner un effet plus surréaliste.
Il s'agit de leur deuxième album et de celui qui va les faire connaitre mondialement grâce au succès de Zombie, single énergique avec de la distorsion et une grosse ligne de basse.
Pourtant ce premier single (trois autres suivront) n'est pas à l'image du style de l'album, bien plus calme. D'ailleurs, l'intro au piano de Empty qui suit Zombie tranche radicalement.
Ça faisait longtemps que je n'avais pas écouté The Cranberries. J'avais arrêté de les suivre après l'album Bury the Hatchet en 1999 et même si j'ai Roses, l'album de leur retour en 2012, je ne crois pas l'avoir déjà écouté.
Et bien j'ai été plus qu'agréablement surpris parce que c'est vraiment un excellent album pop, avec des compositions solides portées par la voix particulière de Dolorès O'Riordan.
On y trouve aussi quelques textes engagés contre la guerre civile Irlandaise bien sûr (Zombie) mais aussi contre la violence faite aux enfants ou même le harcèlement sexuel (Ridiculous Thoughts).
Bref, ce n'est pas pour rien que The Cranberries a été l'un des meilleurs groupes de années 90.
Voilà, c'est tout pour cette semaine mais ça continue dès demain sur Instagram avec un nouveau disque tiré au hasard et dans une semaine sur ce blog pour le récapitulatif complet !!!
En attendant, restez chez vous !!!!
Toujours un disque surprise par jour tiré au sort dans ma collection.
Il y en a déjà eu 22 lors des trois précédentes semaines.
- Jour 1
En effet, avec le numéro 274, c'est du Wake Up! de The Boo Radleys dont je vais vous parler.
Car il ne faut pas se fier à la pochette plutôt moche, cet album recèle une pépite, un joyau de chanson pop avec Wake Up Boo!
Pendant longtemps je m'était contenté de cette chanson sa chercher à en écouter plus de ce groupe. C'est d'ailleurs le cas avec pas mal de groupe des 90s dont je découvrais les chansons sur les fameux Indie Top 20. C'est d'ailleurs amusant car à la fin de Wake Up Boo! j'ai de suite le souvenir de la chanson qui la suivait sur ma compilation de l'époque, Girlfriend in a Coma de The Smiths.
Bref, ce n'est que l'année dernière que j'ai finalement acheté ce disque de The Boo Radleys,trouvé d'occasion à L'Occase de l'Oncle Tom à Strasbourg, excellente adresse au demeurant.
Et je crois que je l'écoute pour la première fois à l'occasion de cette chronique, comme quoi cette sélection aléatoire est une bonne idée.
Revenons donc à ce Wake Up! Je pense que j'avais des attentes un peu trop élevées le concernant, espérant que la pépite du début en cacherait d'autres et ce ne fut pas le cas.
L'album est un savant mélange entre longues ballades (comme le final Wilder) et morceaux plus courts et punchy (comme Reaching Out From Here ou Twinside) et j'ai pour ma part préféré ces derniers.
You'll never touch the magic if you don't reach out far enough
- Jour 2
C'est surtout leur premier album, Psychocandy, paru en 1985, qui est une référence.
Ils se sont un peu assagi depuis et cela se ressent dans Honey's Dead, paru en 1992 et quatrième album du groupe.
Il y a toujours une prédominance des guitares avec des riffs réussis et aboutis et je trouve que c'est lorsqu'ils laissent parler leur gros son qu'ils sont les meilleurs, comme sur Reverence qui lance l'album avec ses paroles polémiques(le morceau a d'ailleurs été censuré à l'époque).
Et des morceaux plus rythmés comme Rollercoaster ou Tumbledown.
Et avec mêmes des paroles de circonstance :
Sometimes crazy people come into my space
I got to handshake
- Jour 3
La bande à Kevin Shields est alors en train de pousser encore plus loin les expérimentations musicales et sonores.
D'ailleurs le titre de l'EP est une référence à l'usage massif des tremolos et vibratos des guitares pour créer leur son.
On trouve dans cet EP quatre morceaux dont un seul, To Here Knows When, figure aussi sur l'album Loveless, mais la version est ici rallongée d'une partie instrumentale d'une vingtaine de secondes qui change le morceau.
Les autres morceaux, Swallow et son rythme vaguement Indien, Honey Power et Moon Song ne sont eux disponibles que sur cet EP et sur la compilation EP's 1988-1991 sortie en 2012.
Et puisque je parle de shoegaze et de noisy pop, j'en profite pour signaler la sortie de Reel, le nouvel EP de Slow Crush, un groupe belge à qui j'ai déjà consacré quelques lignes sur ce blog.
En plus, ce disque existe en éco-vinyle alors si en plus c'est bon pour la planète ...
- Jour 4
Si le style reste le même c'est à dire indéfinissable (mélange de pop, hip hop, électro, rap, ...) Plastic Beach est plus un concept album qui parle des méfaits de la pollution et du consumérisme (entre autres choses).
Ici point de gros tubes comme sur les albums précédents avec Clint Eastwood ou Feel Good Inc.
L'album fait plus la part belle aux featurings aussi divers que variés puisque ça va de Snoop Dogg à Lou Reed en passant par De La Soul ou des membres de The Clash, rien que ça.
Mais comme je l'avais à propos Humanz, trop de featurings aussi prestigieux soient-ils n'est pas forcément gage de qualité et en l’occurrence ça nuit un peu au son du groupe, le style des invités prenant souvent l'ascendant.
Cela dit, et malgré l'absence de gros tube, l'album est agréable à écouter, j'ai juste eu un peu de mal avec Sweepstakes.
Mais dans les morceaux qui restent plus dans le style Gorillaz/Albarn, il y a quelques moments bien sympathiques comme Empire Ants qui donne envie de découvrir le groupe Little Dragon.
Et bien sûr l'enchaînement entre un des singles plus pop, On Melancholy Hill et Broken.
- Jour 5
Donc Ride the Lightning est leur deuxième album paru en 1984 (8 autres suivront)
Il ne faut pas se fier aux quarante premières secondes de Fight Fire With Fire, c'est du très lourd, ça joue vite et fort.
Alors certes il y a ce que je n'apprécie guère dans le métal à savoir les voix aiguës (surtout au début de l'album) et les longs solos de guitare (Trapped Under Ice) mais il faut reconnaitre qu'ils savent y faire nos quatre cavaliers.
On trouve déjà ici leur talent pour des riffs qui tuent comme pour les ballades avec par exemple l'excellent Fade to Black qui allie les deux.
Les paroles sont assez sombres même quand elles sont d'influence bibliques comme dans Creeping Death.
- Jour 6
C'est d'ailleurs pour cette dernière que j'ai acquis cet EP même si je préfère la version live que l'on peut entendre sur Familiar To Millions.
D'ailleurs, Talk Tonight a été écrite suite à une de leur brouille lors de la tournée aux USA en 1994.
Enfin, petite remarque sur la pochette qui est une photo de Cromford Station (Derbyshire) qui a été prise en noir et blanc avant d'être peinte à la main pour lui donner un effet plus surréaliste.
- Jour 7
Pourtant ce premier single (trois autres suivront) n'est pas à l'image du style de l'album, bien plus calme. D'ailleurs, l'intro au piano de Empty qui suit Zombie tranche radicalement.
Et bien j'ai été plus qu'agréablement surpris parce que c'est vraiment un excellent album pop, avec des compositions solides portées par la voix particulière de Dolorès O'Riordan.
On y trouve aussi quelques textes engagés contre la guerre civile Irlandaise bien sûr (Zombie) mais aussi contre la violence faite aux enfants ou même le harcèlement sexuel (Ridiculous Thoughts).
Voilà, c'est tout pour cette semaine mais ça continue dès demain sur Instagram avec un nouveau disque tiré au hasard et dans une semaine sur ce blog pour le récapitulatif complet !!!
En attendant, restez chez vous !!!!
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