Noel Gallagher's High Flying Birds - Wait and Return (2019)

Puisque j'ai commencé à parler de mes achats du Disquaire Day 2019 avec le Steve McQueen acoustic de Prefab Sprout, je continue avec Wait and Return, un EP signé Noel Gallagher's High Flying Birds et paru justement à cette occasion.

J'ai trouvé intéressant d'en parler avec la 'polémique' née de la sortie du dernier morceau du père Noël G, à savoir Black Star Dancing qui est prévu sur le prochain EP prévu en juin prochain.
C'est vrai qu'on est bien loin du son d'Oasis sur ce titre et que l'évolution vers un style plus dance a surpris voire déçu pas mal de monde.
Même si clip un peu décalé n'y a rien fait ...

D'ailleurs, sachant Noël Gallagher travaille parfois avec Johnny Marr (à ce sujet, les passages sur les relations des deux hommes dans le Set the boy free de Marr sont savoureux), il est amusant de voir qu'il y a eu un peu le même genre de remarque sur le dernier single de Johnny Marr, Armatopia.

Je ne vais pas m'appesantir outre mesure sur Black Star Dancing qui finalement ne passe pas trop mal malgré un solo de guitare un peu raté.
Alors oui ça faut drôle d'entendre ça de la part de celui qui a pondu pépites comme Supersonic, Slide Away ou Wonderwall (et la liste est encore longue) et on peut légitimement se dire que ce n'est certes pas à la hauteur de nos attentes ni des capacités du bonhomme.

Mais finalement, et c'est pour ça que j'en reviens à Wait and Return, cette évolution (voire ce virage) n'est pas vraiment une nouveauté.
Pour moi on la retrouve déjà sur l'album Who Built The Moon? entre un Earth Side pas au top et un Dark Side un peu plus intéressant.
Et surtout on peut s'en rendre compte avec pas mal de remixes des morceaux sur les derniers EPs comme It's A Beautiful World (4 remixes sur l'EP éponyme) ou Wait and Return qui contient les remixes de She Taught Me How to Fly, Keep on Reaching et Black & White Sunshine, trois morceaux du dernier album.

Rien de bien transcendant pour autant puisque ces remixes ne m'auront pas réconcilié avec l'Earth Side dont sont issus les deux premiers morceaux. Mais je vous laisse juger ...

Au final j'ai préféré celui de Black & White Sunshine (Richard Norris Remix), ma préférée des trois chansons de l'album (surtout à cause de son riff).

Mais questions remixes, on reste quand même loin du niveau de ceux de New Order par exemple et il reste du boulot à Noël Gallagher avant de devenir aussi incontournable dans la dance qu'il ne le fut dans la Britpop. Cependant, on ne pourra pas lui reprocher de ne pas prendre de risques même si pour le moment l'essai n'est pas transformé.

Finalement, peut être que l'intérêt majeur de ce disque est le fait qu'il est en édition limitée sur un vinyle coloré translucide, ce qui est bien peu.