Johnny Marr - Call the Comet (2018)
J’avoue que je
n’avais pas vraiment suivi la carrière de l’ami Marr depuis la fin de The Smiths
et la période Electronic, c’est dire si ça date.
Il aura donc
fallu la sortie de son troisième album solo, Call the Comet pour
ça.
Bon, pour faire
simple, je n’ai pas vraiment été emballé.
Certes, il est et reste un orfèvre de
la composition et trouve toujours des riffs de génie.
Mais le problème est que
Johnny guitare a une voix vraiment fade et qui ne fait pas passer d’émotions.
Du coup, difficile de se laisser emporter par les morceaux de cet album.
Même quand il
joue la carte de la nostalgie par des clins d’œil très (Day In Day
Out) voire trop (Hi Hello) aux Smiths ou à Electronic
(New Dominions), cela souligne cette absente criante de voix et
on ne peut que regretter l’absence de Morrissey, ce qui est plutôt normal pour
qui a aimé les Smiths, voire de Bernard Sumner ce qui est beaucoup plus grave.
C’est un peu le
même sentiment que l’on peut ressentir en écoutant les albums solo de Noel
Gallagher en pire puisque le père Noel avait quand même chanté quelques-uns des
morceaux d’Oasis.
Pour ma part,
j’ai même parfois trouvé des sonorités proches du jeu de guitare de Chalie
Burchill (Actor Attractor ou Spiral Cities).
J’ai aussi
regretté un certain manque de cohérence au niveau de l’ensemble, plusieurs
styles se succédant sans réelle transition.
Néanmoins
l’album se laisse écouter, dans l’ensemble les compositions sont réussies et même
parfois surprenantes (Actor Attractor, My Eternal). Certains nostalgiques et les guitaristes y trouveront certainement leur compte.
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