Everything Everything - A Fever Dream (2017)
Everything
Everything est un groupe qui laisse rarement indifférent, en général on adore
ou on déteste et ce quatrième album ne devrait pas changer les choses.
Deux ans après Get to Heaven, voici donc A Fever Dream, recueil de 11 nouvelles
chansons du groupe de Manchester.
Ayant adoré leur
album précédent, plus que Man alive
alors que c’est avec ce dernier que je les ai découvert, je craignais un peu ce
nouvel album (leur second, Arc,
n’ayant pas pour moi transformé l’essai initial malgré quelque très bonne
chansons comme Kemosabe).
Dès la première
chanson, Night of the Long Knives, on
retrouve tout ce qui rend ce groupe si caractéristique, le timbre et le flow de
Jonathan Higgs et un son particulier et atypique.
On reste dans un
tempo élevé avec Can’t Do, premier
single issu de l’album puis Desire,
second single.
On se dit que la
machine est bien lancée, même si ces premiers morceaux n’ont pas les
changements de tempo dont le groupe est si friand puis arrive Big Game, plus expérimentale et pour moi
la chanson la moins réussie de l’album avec Ivory
Tower, l’avant dernière chanson.
L’impression ne
dure guère avec Good Shot, Good Soldier
qui montre que le groupe sait encore user avec brio des variations de sons et
de tempo au sein d’un même morceau. C’est d’ailleurs confirmé par le morceau
suivant Run the Numbers. Mais la
meilleure transition reste celle effectuée au piano sur A Fever Dream.
Put Me Together entre temps
puis New Deep et White Whale, dernières chansons prouvent
ensuite que même sur des morceaux plus lents, le groupe est capable de faire de
bien belles choses.
L’ensembe de
l’album semble plus cohérent que le précédent et on sent que le groupe a gagné
en maîtrise tout en gardant le caractère original de ses compositions.
Bref, cet album est
une réussite et comme dit dans A Fever
Dream,
‘Be honest, you want it’.
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