Le Top 50 ... ans

C'est un Top 50 un peu particulier que je vous propose.

L'idée m'en est venue à la lecture du numéro spécial de Rock & Folk sur les 666 meilleurs disques de 1954 à 2020 où ceux-ci sont classés par année.

En le lisant, je me suis rendu compte que j'appréciais au moins un disque pour chacune des années, du moins depuis ma naissance et donc qu’il y avait de quoi faire.

Du coup je me suis aussi lancé dans une lecture de différents ouvrages proposant des discothèques « idéales » ce qui n’a pas aidé le choix tout en donnant des envies de découvertes.

Pour revenir au top, les chansons sont par année de sortie même si tous les morceaux ne m'ont pas forcément marqué à leur sortie (ou leur année de sortie), surtout pour ceux des seventies. Mais je vais quand même essayer de mettre en priorité ceux que j'ai beaucoup écouté à l'époque par rapport à ceux découverts (et appréciés) plus tard.

Bref, ça n'a pas toujours été simple avec parfois l'embarras du choix, parfois un choix par défaut et bien sûr quelques évidences.

Surtout qu’à force d’y penser, d’autres morceaux reviennent et avec eux parfois des souvenirs. La musique a en effet cette capacité à être un catalyseur temporel permettant de figer ou prolonger certains moments. L’écoute d’un morceau pouvant alors replonger dans une atmosphère ou un moment donné.

En tous cas je vais aussi essayer dans la mesure du possible de contextualiser mes choix, certains pouvant se révéler surprenants. Comme quoi je n'ai pas toujours été sélectifs et n'aime pas que des groupes obscurs.

Comme dirait IAM, « je te propose un voyage dans le temps »

Et voilà ce que ça donne ...

1971 : T. Rex - Get It On

Je ne vais pas prétendre avoir un souvenir de ce morceau ni prétendre que mes parents écoutaient Electric Warrior à l'époque. Mais ça reste un album avec deux pépites puisqu'il contient aussi Cosmic Dancer (connu par les plus jeunes grâce à la BO de Billy Elliot).

Mais pour lancer une compilation, il faut quelque chose de plus entraînant (pas un morceau de fin de soirée comme dirait une de mes filles) d’où le choix de Get It On.

 

1972 : Lou Reed - Walk On The Wild Side

Le seul album paru cette année que je possède est The Rise And Fall Of Ziggy Stardust And The Spiders From Mars de David Bowie dont certains morceaux sont bien connus grâce aux publicités. Pourtant c'est un autre grand nom que j'ai choisi puisque 1972 est aussi la sortie de l'album Transformer de Lou Reed

Et si j'aime beaucoup Perfect Day (qui me fait penser à Trainspotting et sa BO exceptionnelle) la première qui m'a marqué est Walk On The Wild Side

1973 : Pink Floyd - Money

Deux albums qui m'ont marqué mais plus tard pour cette année et il a fallu faire un choix qui fut dicté par la longueur des morceaux puisque l'uatre était le Tubular Bells de Mike Oldfield, musique iconique de L'Exorciste mais qui dure plus de 20 minutes. 

Je suis donc parti sur le plus classique Money, morceau le plus connu du Dark Side Of The Moon de Pink Floyd, qui doit d’ailleurs être un des seuls albums que j’ai d’eux, mais en version collector !!!

 

1974 : Supertramp - Dreamer

Encore un groupe que j'ai découvert plus tardivement, d'abord avec ...Famous Last Words... dont j'ai écouté en boucle le final, Don't Leave Me Now (ce qui n’était vraiment pas pratique à l’époque du vinyle). 

Puis ce fut le best of redécouvert lors de ma première année à la fac avec un coup de cœur pour ce Dreamer issu de Crime Of The Century. Aucune idée d'où venait la cassette ce qui est sûr c'est que Supertramp est un groupe incontournable.


1975 : Roger Glover And Guests - Love Is All

On commence enfin à entrer dans les souvenirs vraiment d’époque car comment oublier ce morceau dont le clip, sous forme de dessin animé, passait en boucle à la télévision (sans que je sache toujours aujourd’hui pourquoi). En tous cas, ça en fait pour moi un incontournable de l'époque. 

Je l'ai d'ailleurs acheté d'occasion en 45t depuis (nostalgie quand tu nous tiens).

 

1976 : Ramones - Blitzkrieg Bop

Ce n'est que récemment que j'ai vraiment découvert les Ramones (autrement que via leurs t-shirts iconiques) et leur album éponyme d'où est issu ce Blitzkrieg Bop

Et je comprends pourquoi c'est un album aussi marquant que majeur dans l'histoire de la musique et un précurseur du punk (ce sont d’ailleurs eux qui ont utilisé pour la première fois le mot dans une chanson, Judy Is A Punk).  

A noter aussi que cette chanson fait partie de la liste des meilleurs morceaux de tous les temps du magazine Rolling Stone.

 

1977 : Sex Pistols - Anarchy In The UK

Autre incontournable du punk que l'unique album des Pistols, Nevermind The Bollocks Her's The Sex Pistols. Là aussi découvert plus tard mais que j'ai beaucoup écouté à une époque car il est bien meilleur qu'on pourrait le croire. 

Bon, j'ai choisi une des deux plus connues avec God Save The Queen mais il y en a plusieurs dont la simple lecture du titre suffit à faire revenir la mélodie (si si, il y a des mélodies). Et la version française du morceau, L'Anarchie Pour Le U.K. que l'on trouve dans la BO de The Great Rock'N'Roll Swindle vaut son pesant de cacahuètes. 

Par contre je garde un souvenir contrasté du film que des terminales G (dont un certains Croque La Flotte) avaient tenté de mettre dans le bus lors d'une sortie scolaire et qui avait fait débat. Quoique, c’est peut-être ça l’esprit punk !!!

 

1978 : Village People - Y.M.C.A.

Changement complet de style puisqu'on passe du punk au disco avec le tube de Village People, Y.M.C.A

J'aurais pu me la pêter en mettant les Clash et les Buzzcocks mais il se trouve que c’est un vrai souvenir d’époque puisque je me souviens du jour où j'ai eu ce 45 tours (avec exactement la pochette ci-dessus) et que j'aimais beaucoup le groupe, y compris les tenues, à l'époque. 

Mais je ne vous dirais pas lequel était mon préféré (sachant que ce n'était pas le même que celui de ma sœur).

 

1979 : The Cure - Boys Don't Cry

Non je n'ai pas découvert les Cure dès 1979 mais quelques années plus tard via la musique écoutée par ma sœur (toujours elle) qui était une fan absolue de Robert. 

Mais s'il me faut choisir un morceau de la bande à Robert Smith, c'est sans conteste celui-là que j'ai non seulement beaucoup écouté et aussi essayé de jouer à la basse et dont je connais les paroles par cœur ou presque.


1980 : Joy Division - Love Will Tear Us Apart

Encore un morceau découvert à posteriori puisque je ne me suis intéressé à Joy Division qu'une dizaine d'année plus tard. 

Mais quelle sublime chanson, que j'ai aussi essayé de jouer à la basse et de chanter sur Singstar. 

Avec cette dernière remarque, ma street cred va en prendre un coup.

 

1981 : Richard Gotainer - Le Sampa

Et ma crédibilité ne va pas s’améliorer avec ce morceau et un retour sur des souvenirs d'époque avec Richard Gotainer qui, à ma décharge, marchait fort à l'époque. 

Et comment ne pas craquer (à même pas 10 ans donc) pour ces textes décalés et ces musiques entrainantes. J'aurais surtout dû parler de son album Chants Zazous sorti l'année suivante et que j'ai eu en K7 audio mais j'aurais eu du mal à choisir entre Le Mambo Du Décalco, Trois Vieux Papis ou Capitaine Hard Rock (pour ne citer que les titres qui me reviennent directement en mémoire). 

Et puis il y a du lourd en 1982 ... Donc ce sera le fameux Sampa si sympa.

 


 
1982 : Michael Jackson - Wanna Be Startin' Somethin'

Si maintenant j'aurais plus tendance à parler du New Gold Dream de Simple Minds (leur meilleur album à ce jour selon moi) ou du Night And Day de Joe Jackson (avec l'excellent Steppin'Out, morceau avec lequel je l’ai découvert dans le Télé Zèbre de Thierry Ardisson), à l'époque l'album phare était le Thriller de son homonyme Michael

C'est d'ailleurs l'album que j'ai le plus eu en vinyle puisque celui actuellement en ma possession est le troisième (le premier a été volé lors d'une soirée et le second a disparu je ne sais plus comment), ce n’est pas l’album le plus vendu au monde pour rien. 

Outre le fait d'être un album mythique, il est aussi pour moi associé à une aventure graphique d'Athanagor Wurlitzer (cher lecteur, si tu as la ref, tu gagnes ... toute ma considération, "ce n'est pas grand-chose mais ça fait toujours bien" comme diraient les Négresses Vertes) mais je m'égare un peu. 

Pour revenir à l'album, sur les 9 titres, il n’y en a pas loin de 7 dont la mélodie me revient à la lecture du titre donc pas facile de faire un choix alors j'ai opté pour le morceau d'ouverture même si j’ai hésité avec PYT.


 1983 : Mike OldfieldMoonlight Shadow

Encore un choix cornélien à faire mais si je me base sur mes souvenirs de l'époque, c’est  entre Le Péril Jaune d'Indochine et le Moonlight Shadow de Mike Oldfield

L'album d'Indochine m'a marqué, je me souviens de l'achat à la Fnac des Ternes ou de la BD inspirée par le morceau Razzia dans un magazine musical. 

De même je ne sais pas pourquoi mais je me souviens bien de la pochette de Moonlight Shadow et je me souviens m'être demandé si c'était un groupe vu que le titre est chanté par Maggie Reilly (comme To France qui sortira l’année suivant et que j’aime beaucoup aussi). 

J’aurais aussi pu parler de la BO du film Furyo de Ryuichi Sakamoto dont j’ai beaucoup écouté la cassette ou Relax de Frankie Goes To Hollywood parce que c'est le morceau qui a fait connaitre le groupe, que j'ai aussi le 45t. 

Mais il fallait faire un choix et c’est Moonlight Shadow, issue de l’album Crises que j’ai aussi beaucoup écouté, mais plus tard durant mes années fac.

 

 1984 : AlphavilleForever Young

Pour cette année, j'aurais bien cité le Welcome To The Pleasure Dome de FGTH aka Frankie Goes To Hollywood mais j'aurais eu trop de mal à choisir entre War, Two Tribes ou encore The Power Of Love (dont j'ai tous les maxis). 

Qu'ils l'aient vraiment interprété ou pas, c'est un grand album tout comme Liverpool d'ailleurs. Si je n’avais pas déjà choisi une chanson de Mike Oldfield, ça aurait pu être To France interprétée aussi par Maggie Reilly

Mais ce sera finalement un morceau dont le titre, comme celui de l’album dont il est issu est en phase avec ce top à savoir Forever Young d’Alphaville (qui comporte d’autres bonnes chansons comme Big in Japan). Souvenir aussi d'une soirée où j'ai fugacement officié comme DJ et où j'ai passé ce titre.


D'ailleurs on entre dans une période où les choix deviennent de plus en plus ardus. Une mention en passant à la reprise déjantée du What’s New Pussycats de Tom Jones par The Flying Lizards qui mérite bien une écoute.

 1985 : Etienne Daho - Tombé pour la France

Pas de souvenir musical personnel pour cette année, en fait j’étais dans une période où mon intérêt pour la musique n’avait rien à voir avec ce qu’il est aujourd’hui. 

Dans les morceaux marquants, on peut citer le Dirty Old Town des Pogues, le Cloudbusting de Kate Bush ou le Everybody Wants To Rule The World de Tears For Fears (de l’excellent Songs From The big Chair). 

Mais je vais choisir un des premiers tubes d’Etienne Daho, Tombé pour la France parce que quelques années plus tard, l’affiche avec l’image de la pochette ornera un mur de ma chambre d’étudiant.

 

1986 : The StranglersAlways The Sun

Enorme dilemme pour cette année 1986 avec rien de moins que l’album Pop Satori de Daho, l’album Liverpool de Frankie Goes To Hollywood et l’album The Queen Is Dead des Smiths ou le Bizarre Love Triangle de New Order

J’avoue que la tentation a été forte de choisir la magnifique There Is A Light That Never Goes Out mais ça aurait été dérogé aux règles du jeu. Pour les morceaux à souvenirs, il y aurait pu y avoir Watching The Wildlife de FGTH qui servait de jingle au basket sur la 2, Nuit Magique de Catherine Lara qui est un morceau que j’aime beaucoup en plus de me rappeler un passage au salon de coiffure de Marie-Jo dans la Grand Rue à Briey mais c’est finalement Always The Sun des Stranglers qui me rappelle le trajet à une compétition de sport scolaire (l’ancêtre du swim and run où je ne fus pas loin d’être ridicule). Mais la chanson est géniale !!!

 

1987 : The SilencersBullets And Blue Eyes

Encore une fois beaucoup de morceaux et avoir regardé le Billboard Hot 100 de l’année n’a pas aidé. Entre Walk Like An Egyptian des Bangles, La Bamba de Los Lobos (mais je n’ai pas vu le film), With Or Without You de U2, You Keep Me Hangin’ On de Kim Wilde, Luka de Suzanne Vega voire Touch Me de Samantha Fox (et j’en passe), le choix est vaste et varié. 

Question souvenir, je dois citer de Wanted Dead Or Alive de Bon Jovi chanté à tue-tête par ma correspondante américaine et son cousin dans la voiture de ce dernier lors de mon échange scolaire aux USA. 

Mais c’est une autre chanson liée à un autre souvenir que je vais choisir, même si c’est plus de l’album dont il était question et que c’était un peu plus tard. Il s’agit d’une discussion entre Philippe (aka Bob) et Nicolas dans le vestiaire du BCT sur le caractère mystique des titres des albums des Silencers

Bref, c’est l’occasion pour choisir Bullets And Blue Eyes, ma chanson préférée de l’album A Letter From St. Paul.

 

1988 : MorrisseySuedehead

Moins de choix pour cette année 1988.

Alors bien sûr il y a l’album Pour Nos Vies Martiennes de Daho que j’avais squatté et écouté en boucle lors du retour en bus d’un voyage scolaire à Venise (sur mon superbe Walkman Sony Sport jaune) mais j’ai déjà cité une chanson de Daho et ce serait dur d’en choisir une seule dans cet album. 

Parmi les tubes de l’époque il y a aussi ceux de l’album Shadow Man de Johnny Clegg & Savuka ou la BO du Grand Bleu

Bref, comme je n’ai pas réussi à placer une chanson des Smiths dans les années précédentes (là aussi c'est très très compliqué d'en sélectionner une tant ils ont fait de bons morceaux), je vais choisir Suedehead de Morrissey issue de son excellent premier album solo Viva Hate

Et s’il faut l’associer à un souvenir, c’est le plaisir d’avoir pu l’entendre en live bien des années plus tard.

 

1989 : Simple MindsMandela Day

Il y a de quoi faire en 1989 avec The Seeds Of Love de Tears For Fears, l’album éponyme des Stone Roses (et son Waterfall qui me rappelle Jimmy Grimble), le Mlah des Négresses Vertes, le Welcome to The Beautiful South de … The Beautiful South ou encore le Southside de Texas

Pourtant pas l’ombre d’une hésitation au moment de choisir le Mandela Day de Simple Minds, j’ai adoré le morceau et du coup ma mère ma offert l’album Street Fighting Years le jour de l’épreuve de philo du Bac (qui sera ma plus mauvaise note d’ailleurs) et qui m’a accompagné lors de mes révisions (le reste de l’album est vraiment bien). 

Le vrai début de ma passion pour le groupe écossais qui malgré quelques éclipses ne s’est jamais démentie depuis, c’est d’ailleurs le groupe que j’ai le plus vu en concert.

 

1990 : Cocteau TwinsFrou Frou Foxes In Midsummer Fire

Encore une année avec des choix cornéliens à faire parmi d’excellents albums que j’écoute toujours d’ailleurs comme l’album éponyme de The La’s (et la fameuse There She Goes), le Some Friendly de The Charlatans, le Jordan : The Comeback de Prefab Sprout (Looking For Atlantis), le premier Happy Mondays ou le premier Slowdive

Pourtant c’est entre le Nowhere de Ride (et des souvenirs de cité universitaire) et le Heaven Or Las Vegas des Cocteau Twins que j’ai le plus de mal à me décider mais c’est ce dernier qui l’emporte parce que c’est sur la tournée de cet album que je les ai découvert et que là aussi une passion est née.  

J'ai aussi eu le poster dans cette fameuse chambre de Cité U !!! Reste ensuite à choisir un morceau de cet album fabuleux (c’est mon préféré du groupe). 

Autant j’adore Frou Frou Foxes In Midsummer Fire et son changement de rythme, autant I Wear Your Ring me rappelle aussi l’exceptionnelle compilation Un Printemps 1991 des Inrocks mais c’est bien la première que j’ai le plus aimé à l’époque.

 

1991 : ElectronicGetting Away With It

J’entends déjà d’ici quelques cris d’orfraie à la lecture de mon choix où comment ce titre a pu passer devant le Smells Like Teen Spirit de Nirvana, les morceaux du Black Album de Metallica ou du Paris … Ailleurs de Daho, le Under A Bridge des Red Hot Chili Peppers et bien d’autres peut être moins connus. A l’instar du Loveless de My Bloody Valentine qui faisait douter ma tante de l’état de mon autoradio ou du Saga Africa de Noah retentissant lors de la victoire de la France en coupe Davis (j’étais aussi dans la voiture à ce moment-là d’ailleurs). 

Et les plus puristes de remarquer que ce morceau est sorti en 1989 et que même s’il est sur la réédition de l’album éponyme d’Electronic parue en 2020, ce n’était pas le cas sur la version initiale de 1991. A cela je vais répondre, tel Cyrano, que « j’ai deux raisons, dont chaque est suffisante seule ». 

La première est que j’ai découvert ce morceau sur la compilation Palatine - The Factory Story / 1979-1990 parue en … 1991. 

Et la seconde, la plus importante, est que pour moi cette chanson reste indissociable d’une soirée de Nouvel An lors de laquelle j’ai fait la rencontre de celle qui allait devenir la femme de ma vie. 

Et ça mérite bien une légère distorsion temporelle !!!

 

1992 : Rage Against The MachineKilling In The Name

Un peu moins de choix en cette année 1992 mais hésitation entre trois excellents albums. 

Le plus connu est l’album éponyme de Rage Against The Machine à la pochette iconique. Mais pour moi il y a aussi le Going Blank Again de Ride et le Blind des Sundays. Et il se trouve que j’ai des souvenirs liés à chacun d’entre eux ce qui rend le choix encore plus compliqué. 

Du coup je vais choisir Killing In The Name pour les moments passés à le jouer à la basse (même si l’intro de Leave Them All Behind de Ride est aussi magistrale).

 

1993 : Saint EtienneWho Do You Think You Are

Si le Seconds Of Pleasure de The Silencers n’est pas forcément mon album préféré du groupe, il est néanmoins lié au souvenir de la première fois que je les ai vus en concert à Nancy et c'était vraiment génial avec pas moins de trois rappels. J’avais les oreilles qui sifflaient le lendemain mais ça valait le coup. Donc même si le groupe a beaucoup évolué depuis, j’espère avoir encore l’occasion de les revoir sur scène.

Mais comme je les ai déjà cités, je vais citer un autre groupe que j’écoutais beaucoup à l’époque (et que j’écoute toujours) à savoir Saint Etienne et son single Who Do You Think You Are.

 

1994 : RideMoonlight Medicine

Il y a du beau monde en cette année 1994 avec le Parklife de Blur et le Definitely Maybe d’Oasis, les groupes ennemis de la Britpop, mais aussi le Dog Man Star de Suede ou le No Need To Argue des Cranberries. Ou dans un autre genre le Je dans le Mia d’IAM que j’avais acheté en CD deux titres et dont je connais presque par cœur les paroles. 

Mais comme je dois rattacher un morceau de l’époque à un souvenir, c’est le Moonlight Medicine de Ride que je choisis. Certes ce n’est pas le morceau le plus connu de leur album Carnival Of Light ni mon préféré du groupe mais c’était le morceau d’ouverture du concert de 1994 au Terminal Export. L’album était plutôt calme (surtout compte-tenu des dissensions au sein du groupe) et on ne savait pas trop à quoi s’attendre mais ça a commencé d’entrée par des gros riffs sur ce morceau (qui m’a marqué vu que je m’en souviens encore) pour donner un concert assez dingue (il y a même eu une sorte de pogo devant la scène). 

D’ailleurs je ne savais pas à l’époque qu’il me faudrait attendre plus de 20 ans avant de les revoir sur scène.

 

1995 : OasisWonderwall

Pas trop de suspens pour cette année 1995 parce que s’il a déjà été difficile de ne pas citer Oasis en 1994 (et il y a de la bombe dans leur Definitely Maybe) autant là je ne vois pas trop qui pourrait concurrencer (What’s The Story) Morning Glory ?

A part peut être Wake Up Boo ! des Boo Radleys mais à l’époque, c’était quand même l’oasismania et quelle chanson représente mieux ce moment que Wonderwall ?

Je me revois en train de l’écouter en voiture en revenant de Trèves ou encore jouée dans le pub irlandais de cette même ville (j’y faisais mon service militaire).

Bref, un morceau aussi incontournable qu’intemporel qui a rendu les mancuniens mythiques.

 

1996 : Dimitri From ParisSacré Français

Pas facile de faire un choix pour cette année car il y a pas mal de souvenirs qui reviennent à la lecture des titres parus. Je vais vous épargner le Wannabee des Spice Girls même s’il tournait beaucoup sur Energy en Allemagne (leur version de NRJ) auquel j’ai préféré le I Love You Always Forever de Donna Lewis que j’ai même acheté d’occasion plus tard. 

Côté albums il y au la BO de Trainspotting qui était géniale (comme le film d’ailleurs) mais pas vraiment avec des titres d’actualité. Toujours dans les albums marquant de l’année, il y a le Free Peace Sweet de Dodgy (et son Good Enough) et bien sûr l’Eden d’Etienne Daho que j’ai eu en cadeau pour mon anniversaire cette année-là et dont je me rappelle la première écoute (pas forcément concluante même si c’est devenu un de mes albums préférés). 

Mais j’ai déjà cité du Daho alors j’en profite pour mettre à l’honneur un autre artiste français dont le premier album, Sacrebleu est sorti cette année-là même si je crois que je l’ai découvert un peu plus tard. Il s’agit bien sûr de Dimitri From Paris et de son Sacré Français décalé même si tout l’album mérite une écoute (comme les autres que j'ai cités d’ailleurs).

 

1997 : The VerveBitter Sweet Symphony

Année particulière puisque c’est l’année où j’ai vraiment commencé à travailler (il était temps) avec en prime un déménagement sur Strasbourg où j’ai pu installer ma chaîne. 

Restait à lui donner à manger et si le titre à la mode était le Viens j’t’emmène au vent de Louise Attaque (que je me souviens avoir entendu à de multiples reprises à la fête de la musique), pour moi ça se joue entre Blur avec Song2 (morceau aussi utilisé dans le jeu Fifa) issu de leur album éponyme et The Verve pour leur Urban Hymns (que je me souviens être allé acheter à la Fnac de Strasbourg).

Et si je choisis ces derniers au final, ce n’est pas que pour leur titre le plus connu mais pour tout l’album qui est vraiment bon (sans parler aussi de l’EP Lucky Man qui contient le morceau MSG et sa ligne de basse hypnotique).

 

1998 : Alain BashungLa Nuit Je Mens

Quand on pense à l’année 1998, la chanson qui vient tout de suite en tête est I Will Survive mais même si une version est ressortie cette année-là, mais la version originale de Gloria Gaynor date de 1978. 

Après il y a quand même du lourd avec le You’ve Come A Long Way Baby de Fatboy Slim (et Right Here, Right Now qui prend une dimension supplémentaire pour qui, comme moi, aime le film Jimmy Grimble) ou le Mezzanine de Massive Attack (avec en plus Liz Fraser en guest sur Teardrop), et aussi chez les Français avec Le premier jour de Daho mais surtout avec Alain Bashung et sa Fantaisie Militaire

J’avoue avoir globalement un peu de mal avec les albums de Bashung mais j’ai eu un vrai coup de cœur pour La Nuit Je Mens que je peux écouter en boucle. 

Après c’est drôle comme un morceau peut rappeler un moment aussi anecdotique soit-il. Ici en l’occurrence ça me rappelle une écoute dans la voiture à Strasbourg. Pourquoi celui-là en particulier, aucune idée …

 

1999 : SuedeShe’s In Fashion

Il y a des années où le choix est plus facile et c’est le cas pour l’année 1999. 

Les albums de Blur (13), des Charlatans (Us And Us Only) et d’Indochine (Danceteria, je m’étais remis à les écouter avec le Indo Live de 1997 que j’ai beaucoup écouté par contre) ne m’ont pas marqué plus que ça. Et je n’ai jamais été fan de Muse (Showbiz) ni des Red Hot Chili Peppers (Californication) même si je préfère ces derniers, et de loin. 

Il reste donc le Play de Moby, mais qui percera plus l’année suivante (dans mes souvenirs en tous cas), l’album éponyme de Supergrass (avec Moving ou Pumping On Your Stereo) et le Head Music de Suede

Et c’est ce dernier que je choisis, pour l’avoir beaucoup écouté à l’époque (et depuis) ce qui a relancé mon intérêt pour le groupe et pour les avoir vu sur la tournée de cet album à la Laiterie à Strasbourg. 

Il y a un paquet de bons morceaux mais c’est She’s In Fashion qui m’avait marqué le plus avec son gimmick un peu oriental.

 

2000 : Autour de LucieJe Reviens

S’il y a un titre paru en 2000 que j’adore, c’est Hate To Say I Told You So de The Hives, issu de leur album Veni Vidi Vicious mais je l’ai découvert bien plus tard. 

Pour ce qui est des albums avec des souvenirs, encore une fois un trio se détache. Avec encore Daho et son Corps et armes et plus particulièrement Le brasier qui me rappelle un séjour à Lyon. 

Si je n’avais pas déjà choisi un de ces morceaux, ça aurait été celui-là. Il reste donc Parachutes de Coldplay (à l’époque où il faisait du bon rock indé) écouté sur la route des vacances et Faux Mouvement d’Autour de Lucie et un concert assez stupéfiant (avec cornu en première partie et la chanteuse qui demande à des gens dans le public de se taire). 

Et des deux c’est ce dernier que je choisis car c’est celui que j’ai dû le plus écouter, y compris récemment. Reste à faire un choix dans les nombreux très bons morceaux de cet album et après avoir hésité avec Le salon, je fais dans la facilité avec Je reviens, single le plus connu.

 

2001 : Laurent VoulzyLa Fille d’Avril

Encore des choix complexe pour 2001 avec les albums Get Ready de New Order (et le single Crystal que j’aime bien mais pour lequel je n’ai pas de souvenir particulier), le Wonderland des Charlatans (avec entre autres l’excellent A Man Needs To Be Told) ou le Long Distance d’Ivy (avec Worry About You mais que j’ai connu avec la série Les 4400 donc en … 2005).

Pourtant c’est un autre titre français que j’ai choisi, un peu en avance de phase mais qui prendra toute sa dimension un an plus tard quand je vais en avoir une de fille d’avril !!!

 

2002 : CamSummer In Paris

Je crois que le fait d’avoir un bébé ne permet pas vraiment de suivre l’actualité musicale ou alors celle-ci fut plus que limitée en 2002 (voire les deux).

En tous cas pas grand-chose à se mettre dans le casque et seuls un album et un morceau se détachent. Le morceau est le Move Your Feet de Junior Senior qui passait pas mal à la radio et qui a connu une seconde jeunesse plus tard grâce à une des versions de Just Dance

Quant à l’album c’est le Soulshine de Cam que j’avais découvert via une émission télé et qui m’a parmi de m’intéresser à ses « vintage beats » qui font plus musique d’ambiance que musique qui ambiance (c’est peut-être la raison qui l’a fait renoncer au DJ précédemment associé à son nom… ou pas). 

Du coup mon choix se porte sur le single issu de cet album Summer In Paris avec Anggun au chant.

 

2003 : One-T + Cool-TThe Magic Key

Comme pour l’année précédent, les choix sont très limités avec au niveau des albums le Réévolution de Daho (mais j’aurais du mal à y choisir un titre phare) et le Think Tank de Blur dont j’avais beaucoup aimé le morceau Out Of Time). 

Mais c’est encore un titre qui passait à la radio que je vais retenir à savoir The Magic Key de One-T + Cool-T non seulement parce que je l’aime bien mis aussi parce que l’associe à un souvenir de 2003 à savoir le tournoi international de Strasbourg où j’avais vu l’équipe de France de basket en préparation avant l’Eurobasket 2003 où la France allait échouer en demi-finale. Et cette musique passait pendant l’échauffement des bleus. Voilà voilà …


2004 : La Grande SophieDu Courage

Pas mal de bons albums pour cette année 2004 avec entre autres l’album éponyme de Franz Ferdinand, le premier album de Keane, Hopes and Fears, le Antics d’Interpol, le You Are The Quarry de Morrissey (un de ses meilleurs albums), le Cruising Attitude de Dimitri From Paris ou encore le Lesser Matters de The Radio Dept. J’ai déjà parlé ou je vais avoir l’occasion de reparler de la plupart de ces groupes.

Mais mon choix s’est porté du le morceau Du courage, issu de l’album Et si c’était moi de la Grande Sophie car au-delà d’avoir aimé cet album, j’ai surtout le souvenir de Morgane chantant le refrain du haut de ses deux ans à l’arrière de la voiture au retour de vacances passées en Bretagne. 

Et ça, ça n’a pas de prix ...


2005 : MobyLift Me Up

Pas vraiment de disque marquant pour 2005 auquel je pourrais rattacher des souvenirs même s’il y a eu quelques albums intéressants comme le Demon Days de Gorillaz (et le fameux Feel Good Inc.), le BeforeThe Dawn Heals Us de M83 (dont on devrait reparler bientôt), The Secret Migration de Mercury Rev, le Don’t Believe The Truth d’Oasis ou Waiting For The Sirens’ Call de New Order. C’est même la chanson titre de ce dernier que j’ai failli choisir, dans sa version remixée par Planet Funk tant celle-ci donne une toute autre dimension au morceau. Mais vu que je ne l’ai vraiment découverte que 10 ans plus tard avec le NOMC15 et qu’elle est officiellement sortie en 2006. Il y a eu aussi le live Parade Au Cirque Royal de William Sheller qui est un des disques qui allaient m’accompagner un bon moment lors de mes déplacements professionnels sur les routes d’Alsace-Moselle quelques années plus tard.

Mais c’est Moby que j’ai choisi avec Lift Me Up, premier single issu de l’album Hotel. Outre le fait que j’aime bien la chanson, c’est l’album qui m’a permis de réécouter Moby que j’avais découvert, comme la plupart des gens avec le succès des titres de Play. J’avais plus apprécie l’album suivant 18 mais l’avoir écouté dans des circonstances difficiles a fait que je l’ai plus entendu depuis 2003 (même si j’ai réentendu certains morceaux ensuite via le best-of Go). Comme quoi on peut facilement associer la musique à des moments ou des événements, positifs comme négatifs.

 

2006 : Keane - Let It Slide

Autant il y a des années où le choix est difficile voire cornélien, autant là ce fut presque une évidence. J'avais bien aimé le premier album de Keane mais j'ai vraiment eu (et j'ai toujours) un gros coup de cœur pour le deuxième album, Under The Iron Sea. Non seulement l'ensemble de l'album est très bon mais en plus il contient trois pépites, Is It Any Wonder? , Crystal Ball et donc Let It Slide. Le genre de morceaux que je peux me passer en boucle sans m'en lasser (j'avais d'ailleurs l'habitude de faire tourner ces trois morceaux en boucle à l'époque en écrivant mes specs). Si j'ai choisi Let It Slide c'est parce que c'est le moins connu car présent uniquement en bonus sur la version japonaise de l'album ou sur le maxi Is It Any Wonder?

Cela dit, il y a un autre morceau de l’année qui mérite une mention, à savoir When You Were Young de The Killers. Mais je l’ai découvert un peu plus tard lorsqu’il a donné lieu à des duels effréné d’abord sur Guitar Hero puis sur Sing Star (j’ai toujours le record d’ailleurs). Bref, un autre super morceau de 2006.

 

2007 : Les Fatals PicardsLa sécurité de l’emploi

Je vais profiter de cette année 2006 pour faire un petit clin d’œil, non pas aux Jazz Liberatorz, mais aux Fatals Picards. Pas à cause de leur prestation à l’Eurovision cette année là mais pour leur Pamplemousse Mécanique qui est pour moi leur meilleur album et le dernier avec Ivan Callot, dont le départ va faire mal au groupe.

Mais en attendant cet album est plein de pépites et d’humour.

Petite mention quand même pour le Ruby des Kaiser Chiefs découvert plus tard et qui déchire bien.

2008 : MGMTKids

Si j’ai quelques albums de 2008, la plupart ont été acquis par la suite.

Du coup je vais faire simple et partir sur un des hits de cette année-là, issu de l’album Oracular Spectacular, à savoir Kids de MGMT.


 Par contre, si l’uchronie avait été de mise, le choix aurait pu se porter sur Kim & Jessie ou Skin Of The Night de M83 (issus de l’excellent Saturdays = Youth) ou encore Black Plant de The Last Shadow Puppets (comme quoi je n’ai rien de particulier contre Alex Turner)

2009 : PhoenixLisztomania

Après la synth-pop de MGMT, on passe aux héritiers de la French Touch (même si ce mouvement est alors fini depuis une bonne décennie) avec un choix à faire entre Pony Pony Run Run et Phoenix.

Et si les premiers me rappellent le « carré magique » (danse du club superbement exécutée à l’époque par mes filles), ma préférence va quand même au morceau phare de l’album Wolfgang Amadeus Phoenix des seconds, Lisztomania.

Ça fait partie des morceaux qui m’ont accroché de suite et que j’ai écouté en boucle par la suite

This is showtime !!!


2010 : The Radio Dept.Heaven’s On Fire

Deux découvertes radicalement différentes pour moi cette année-là avec d’un côté The Weakend, le deuxième album de rap/hip hop de H.I.S.D. (Hueston Independant Spit District) et de l’autre le premier album indé d’Everything Everything, Man Alive et son single My KZ, Ur BF. Deux albums que j’ai énormément écoutés, de même que Clinging To A Scheme des suédois de The Radio Dept. Que j’ai du coup vu en concert avec en première partie … Everything Everything.

J’ai déjà pas mal parlé de The Radio Dept. sur mon blog mais si je les appréciais déjà avant, c’est ave cet album que je suis vraiment devenu fan, dommage d’ailleurs que leur production se soit fortement réduite depuis.

Bref, le titre que j’ai choisi est Heaven’s On Fire que j’ai bien entendu écouté en boucle et dans toutes les versions (celle acoustique étant aussi excellente que celle de l’album).

2011 : M83Midnight City

C’est bizarre comme on peut bloquer sur un groupe à un moment donné puis l’oublier presque complétement par la suite. En cette année 2011 j’ai pourtant énormément écouté l’album Velociraptor ! de Kasabian mais il a fallu que je regarde la liste de mes disques de l’année pour m’en rappeler.

Par contre l’album qui m’a de suite parlé est le Hurry Up, We’re Dreaming de M83. Parce c’est avec cet album et la chanson de l’été (pour moi en tous cas), Midnight City, que j’ai vraiment découvert les Antibois puis acquis et apprécié leurs précédents albums (que j’ai déjà évoqués). A noter que le titre a été classé 10e meilleur single de l’année 2011 par la NME, ce n’est pas rien !!!


2012 : Kendrick LamarMoney Trees

S’il y a une performance que je garde en tête de 2012, c’est celle de Simple Minds avec l’album et la tournée 5X5, à savoir reprendre et réorchestrer 5 morceaux de chacun de leurs 5 premiers albums. Quand on voit l’évolution de leur style entre Life In A Day et New Gold Dream, c’était une gageure mais le résultat fut assez bluffant.
Par contre comme ce n’est pas une nouveauté et que j’ai déjà choisi un morceau du groupe dans ce top, je vais complètement changer de style avec une autre découverte fortuite, celle de Kendrick Lamar via son album Good Kid, M.A.A.d City dans un commentaire sur un site de basket sur Lamar … Odom. Bref, j’ai écouté et accroché à son flow et son style et j’ai ensuite découvert et apprécié ses productions précédentes (deux excellents albums et de sacrés featurings) à défaut d’avoir autant aimé ce qu’il a fait ensuite (ou le fait qu’il soit fan des Lakers).

2013 : Everything EverythingKemosabe

Vous y avez échappé en 2010 mais pas moyen de faire l’impasse deux fois sur Everything Everything qui est le groupe qui m’a permis ces dernières années de garder la foi dans le rock anglais (oui plus que les Arctic Monkeys).  Alors certes ils ont un style particulier lié à l’utilisation que Jonathan Higgs fait de sa voix mais pour moi ils n’ont pas eu la hype qu’ils méritent (à la différence de Alt-J par exemple qui est surcoté).

Bref, même si Arc n’est pas l’album que je préfère, il contient un de leurs morceaux les plus connus (il est même sur Sing Star) à savoir Kemosabe, titre qui fait référence à The Lone Ranger (qui n’est pas si seul que ça d’ailleurs).

A noter que ce morceau me sert aussi de sonnerie de mobile actuellement (avant c’était la Chevauchée des Walkyries).


2014 : Foster The PeopleAsk Yourself

Il y a deux albums que j’ai énormément écoutés en 2014, le Tremors de Sohn et le Supermodel de Foster The People. Bon il y a aussi le Ghost Surfer de Cascadeur et la chanson titre découvert lorsqu’elle a servi pour la promotion du printemps du cinéma.

Mon choix va se porter sur Foster The People parce que ce n’est pas si fréquent qu’un morceau accroche mon oreille dans un magasin et que j’en ressorte avec l’album sous le bras (même si en y repensant, c’est quand même arrivé plusieurs fois) et parce qu’il ambiance plus que l’album de Sohn qui est beaucoup plus sombre (pour la musique parce que pour les paroles …). Après pas simple de faire un choix parce qu’il y a un paquet de bonnes chansons sur ce disque, dommage d’ailleurs que le suivant soit si décevant.

 

2015 : Tame ImpalaNew Person, Same Old Mistakes

Je pensais qu’à partir de 2015 le choix serait plus facile puisque c’est à ce moment-là que j’ai commencé mes compilations annuelles. Mais il faut reconnaitre que beaucoup de grands noms ont sorti de bons albums cette année-là (New Order, Noel Gallagher, Blur, The Charlatans, Joe Jackson, Everything Everything, …), de la découverte (pour moi) de Beach House et celle de Tame Impala sans parler de petits nouveaux comme Gengahr et leur premier A Dream Outside (dernier disque découvert grâce aux Inrocks) avec She’s A Witch dont les paroles ont donné lieu à une interprétation bizarre à la maison …

J’ai quand même une petite faiblesse pour l’excellent Currents de Tame Impala qui a vraiment beaucoup tourné (et n’a pas plu qu’à moi à la maison, ce qui est assez rare pour être souligné).

 

2016 : DMA’sLay Down

Même si ce n’était pas sur les Australiens de DMA’s que j’étais parti à priori, le fait que récemment mon t-shirt du groupe avec ses allures de Mexico 86 m’ait valu des questions me pousse à leur refaire un peu de promotion. 


 Mais s’il est vrai que j’ai parlé plusieurs fois d’eux dans mon blog, ce n’était pas forcément en terme très élogieux car je n’ai pas trouvé la suite à la hauteur des promesses de ce premier album paru en 2016, Hill’s End.

Il est vraiment rempli de pépites dans un style assez rock et enlevé, au point que ce n’est pas évident de n’en choisir qu’une seule. Du coup je vais partir sur leur premier single mais j’aurais aussi bien pu citer Too Soon, In The Moment ou Straight Dimensions.

Et pour ceux qui apprécieraient, je ne peux que conseiller leur dernier EP au nom à rallonge sorti cette année qui renoue avec le style de leurs débuts.


2017 : SlowdiveSugar For The Pills

Du lourd aussi en cette année 2017. En regardant ma liste de disque de l’année (merci discogs), je me rends compte d’une certaine recrudescence des achats. Je vais peut-être tenter un graphique (même s’il peut être faussé par les achats postérieurs et les rééditions).

S’il y a un disque que je retiens particulièrement, c’est celui qui marque le retour réussi de Slowdive après une pause de plus de 20 ans. Presque une cure de jeunesse pour moi qui écoutait beaucoup Just For A Day dans les 90’s.

Et comme je vous avais plutôt épargné côté shoegaze, il en fallait bien encore une petite dose.

 

 2018 : ShameOne Rizla

Beaucoup de choix et de belles découvertes faites cette année-là comme Moodoïd, Radio Elvis ou Django Django (tous vus en concert depuis).

Mais même si j’aime beaucoup le In Your Beat de ces derniers, la révélation de l’année pour moi reste Shame avec leur album Songs Of Praise et son single One Rizla qui est pour moi le meilleur single de ces dernières années (oui, rien que ça).

Le genre de morceau qui donne envie de sortir sa guitare et de monter un groupe … enfin, jusqu’à ce que je me souvienne de ma fugace et désastreuse expérience au sein d’un groupe. A croire que si j’aime la musique, elle ne semble pas vraiment m’aimer !!!

A noter aussi que le groupe dépote vraiment en live et j’espère avoir la chance de les voir un jour.


  2019 : Somewhere UnderwaterNe Jamais Revenir

Pas simple cette année 2019, beaucoup de choix (comme le montre ma sélection de l’année) et aucune évidence.

Du coup j’en profite pour faire un peu de pub à un groupe franco-allemand que j’ai beaucoup écouté et dont le premier (et le seul pour le moment) album, Slowly & Safely, est sorti cette année-là. Il s’agit du groupe Somewhere Underwater.

Et en plus la chanson parle des « souvenirs du passé » ce qui colle bien avec ce Top 50 ans !!!

 2020 : Bombay Bicycle ClubEat, Sleep, Wake (Nothing But You)

Année compliquée que cette année 2020 pourtant elle avait commencé pour moi sous de bons auspices musicalement avec la découverte du groupe Bombay Bicycle Club et de son album au titre quelque peu annonciateur Everything Else Has Gone Wrong qui m’a accompagné au début de l’année.

La plupart des chansons de l’album sont réussies donc je vais choisir leur single Eat, Sleep, Wake (Nothing But You) pour clore ce Top 50 ans.

 

Et bien voilà, comme l’a si bien chanté Jim Morrison (disparu il y a 50 ans d’ailleurs), This Is The End et c’est ici que prend fin ce long coup d’œil dans mon rétroviseur musical qui fut partial et partie.

Je pas eu l’occasion ou la possibilité de citer des groupes que j’adore mais c’est une des limites de l’exercice.

Pour finir, une page se tourne pour moi mais il parait que la vie commence à 50 ans (voire même 60 ans selon Tino Rossi), ce qui laissera l’occasion de faire bien d’autres bilans musicaux.

En tous cas merci de m’avoir lu jusqu’ici pour ce top qui m’aura quand même occupé plusieurs mois.

Il va peut-être falloir que je reprenne mes chroniques inutiles !!!

En attendant, voici le lien vers la playlist complète sur Deezer.

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