Critiques inutiles

Un peu comme l'an passé, cette année fut un peu spéciale et si j'ai l'impression d'avoir passé moins de temps à écouter de la musique (bon, tout est relatif) et à chercher des nouveautés, j'ai quand même acquis quelques (sic) disques et autres albums cette année.    C'est vrai aussi que je n'ai pas forcément eu le temps et la motivation nécessaires pour faire toutes les chroniques que j'aurais aimé faire et il y en a plusieurs qui sont restées à l'état de brouillon. Il y en a peut être que je vais reprendre ... ou pas. Le retour en force du vinyle (même si j'en ai moins acheté cette année) ne facilite pas toujours les choses puisque le code de téléchargement n'est pas toujours présent (j'avoue ne toujours pas comprendre cette politique commerciale). Ma logique des années passées voudrait qu'il y ait 21 morceaux pour 2021, mais on m'a gentiment fait remarquer que c'était un poil long les années passées. Du coup pas de limite ...

Alors certes ce n'est pas vraiment une nouveauté puisque Oasis n'est plus de puis longtemps mais c'est quand même une sortie de l'année puisque les 25 ans de Knebworth ont été l'occasion de la sortie d'un documentaire et du live associé. Enfin, je devrais dire des lives puisque, pour ceux qui ne seraient pas encore au courant, ce Knebworth fut un peu le Woodstock de la Britpop (après celui de la génération baggy en 1990 à Spike Island avec les Stone Roses ) avec deux jours de concert en août 1996 avec entre autres The Prodigy , The Chemical Brothers , Manic street Preachers , The Charlatans, Ocean Colour Scene, Cast, Dreadzone, Kula Shaker, Bootleg Beatles et bien sûr Oasis en tête d'affiche devant un total de 250.000 personnes (pour les deux soirs) établissant là un nouveau record d'affluence pour ce site (qui ne sera battu qu'en 2003 et trois soirs par Robbie Williams ). La légende veut d'ailleurs qu'environ 5% de la population britann...

 La mode actuelle est de consommer local même si je ne suis pas convaincu que cela ait beaucoup de sens dans le domaine musical. Cependant c'est bien d'un groupe local dont je vais parler à savoir le groupe Lo-bau originaire de Lutzelbourg et qui a sorti son premier album en septembre 2021. D'ailleurs le nom du groupe est une référence locale puisque le Maréchal d'Empire Georges Mouton , né à Phalsbourg (et dont Napoléon a dit « Mon Mouton est un lion » ) est aussi devenu comte de Lobau suite à son action lors de la bataille d'Essling. Phaslbourg où le groupe a justement donné son premier concert de "sortie" de cet album, la boucle est bouclée. (j'arrête là la disgression locale et historique). La pochette est un peu surprenante dans le sens où elle rappelle fortement celle de l'album de Vox Low dont j'ai déjà parlé ici . Mais les similitudes s'arrêtent là car on n'est pas ici sur du krautrock. Le groupe, à l'origine un duo orienté...

  Cet EP marque le retour de Moodoïd , trois ans après l'excellent Cité Champagne déjà évoqué dans ce blog. Cette fois-ci il s'agit uniquement de duos avec des chanteuses qu'il admire d'où ce titre, Prima Donna vol.1 (car une suite est prévue) dont l'idée lui est venue suite à son duo sur Language . Si la patte de Pablo Padovani , mélange d'électro et de funk, reste présente dans les 5 morceaux de cet EP, chacun propose pourtant une ambiance différente sans doute liée à sa partenaire. En effet, hormis Juliette Armanet , je ne connaissais aucune. D'ailleurs, bien que je ne sois pas un fan de cette dernière, je dois avouer qu' Idéal est une des chansons que je préfère. Même si l'ouverture sur Only One Man avec Melody Prochet, du groupe Melody's Echo Chamber dans lequel il a joué, est aussi très réussie. Et le clip est assez barré. Bref, un peu comme avec l'album précédent, l'écouter c'est l'adopter (pour moi en tous cas), c...

Autant j'apprécie généralement les remixes qui peuvent donner une autre dimension à un morceau (tel celui de Waiting For The Sirens' Call de New Order dont j'ai déjà parlé ici ) autant j'ai du mal avec les reprises et autres covers actuelles qui consistent à reprendre, souvent en moins bien, les succès des décennies passées. Pourtant Au Dehors II est bien une compilation de reprises réalisée durant le couvre-feu (le volume 1 ayant été réalisé durant le confinement) par le label  In Silico Records .  Outre le fait qu'elle soit caritative ( les fonds récoltés sont reversés à l’association Auxilia et à la structure Robin Des Rues), elle se distingue aussi du phénomène actuel par le fait que les artistes sont globalement pas ou peu connus (je ne connaissais que Halo Maud pour ma part) et par la diversité qu'elle offre. Au dehors II by Various Artists Au dehors II by Various Artists  On passe en effet de l'électro de Memories à la bossa-nova de Olho D'A...

  Presque trois ans jour pour jour après l'excellent songs of praise , les anglais de Shame reviennent avec un nouvel album nommé Drunk Tank Pink . Outre ce titre tout en allitération, la pochette est un double portrait de Lenin Forbes , père du batteur du groupe Charlie Forbes , figure importante dans la légende du groupe.  En effet, c'est lui qui introduisit la bande de lycéens de l'époque au Queen’s Head, pub mal famé de Brixton, où Shame fit ses premières répétitions sur le matériel de Fat White Family , et donna son premier concert. A noter aussi que ce deuxième album a été enregistré en France, au studio de La Frette.  L'ouverture sur Alphabet , qui est aussi le premier single issu de l'album, montre que le groupe évolue toujours avec autant d'énergie dans la veine post-punk. Sans parler de l'enchainement Great Dog , 6/1 et Harsh Degrees qui envoie du lourd. Ca doit vraiment être quelque chose de les voir en live !!!   La boite à riffs est de sort...