Simple Minds - Walk Between Worlds (2018)
Cette année 2017 a vu la sortie d'un nouvel album de Simple Minds, Walk Between Worlds, je me devais donc de l'acquérir et l'écouter.
Bon, je dois prévenir
que ce groupe est un peu ma madeleine de Proust musicale puisque je les suis
depuis pas loin de trois décennies, avec quelques ellipses tout de même. C’est
même le groupe que j’ai le plus vu en live à ce jour.
Ces dernières
années, les Ecossais avaient alterné entre la valorisation de leur patrimoine,
avec plus (5x5) ou moins (Acoustic) de succès, et un Big Music
que j’avais trouvé réussi en 2014.
Bref, c’est plein
d’espoir que j’ai attaqué l’écoute de l’album mais la magie, si on peut dire,
n’a duré que le temps de la première chanson, Magic justement.
Sans être transcendante, c’est du Simple Minds pur jus avec la virtuosité de
Charlie Burchill et la voix de Jim Kerr.
Les chansons suivantes oscillent entre
pâle et insipide même si certains riffs et autres fulgurances rappellent le son
si caractéristique du groupe (comme l’intro de Barrowland Star).
Sans parler d’un manque de cohésion entre les morceaux.
Enfin, l’album se
termine par une reprise de Dirty Old Town des Pogues qui si elle peut passer
pour quelqu’un ne connaissant pas la version originale, doit faire mal aux
dents de Shane MacGowan (enfin, si c’est encore possible).
Au final, je suis
resté déçu et sur ma faim.
L’album n’est pas vraiment mauvais, ça se laisse écouter mais
il n’y a pas de chanson qui accroche au point d’avoir envie de la faire tourner
en boucle.
Je suis
d’ailleurs surpris de voir que certains fans comparent cet album à New
Gold Dream qui est pour moi le sommet de leur carrière.
Même si la
composition du groupe a souvent changé au fil du temps, il semblerait que les
départs de Mel Gaynor et Andy Gillespie aient été préjudiciables.
Mais avec Simple
Minds, je veux croire au miracle.
« Belief is a beauty thing (…) Everything is possible ».
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